mercredi 18 février 2009

Guadeloupe, Martinique... Haïti

Aux Antilles, la crise dure. Comme d'habitude, les politiciens et les journaleux nous parlent de tensions "sociales", en omettant scrupuleusement de nous dire que ces tensions sociales réelles sont largement agrémentées, c'est peu dire, de tensions ethniques. Tout ceci n'est pas bien nouveau au demeurant, et je ne crois sincèrement pas que malgré son avachissement coutumier, la masse des Français ne se rendent pas un peu compte des véritables enjeux de la situation.

Il y a fort à parier que la crise trouvera son issue avec un gros chèque fait par la République qui ne sera que l'achat d'une trêve temporaire par une élite dont le premier commandement est "Pas de vagues". Ce qui ne règlera pas le problème de fond : un petit nombre de blancs contrôlent l'économie d'îles largement peuplées de noirs.

Les cortèges de protestation "sociale" tendent à se transformer, on le voit, en chasse aux blancs, et on peut entendre distinctement des revendications d'indépendance. Après tout, pourquoi pas ? Ces îles sont surtout des gouffres financiers, malgré une importance stratégique qui se fait de jour en jour plus ténue.

Mais l'indépendance serait de toute façon une mauvaise solution. Non seulement parce qu'elle réduirait la présence française dans les Antilles et donnerait des idées aux autres départements et territoires d'outre-mer, mais aussi parce que ce serait trahir les quelques blancs qui y vivent. Ils ne sont pas nécessairement sympathiques, mais est-ce pour autant qu'ils méritent le sort des pieds-noirs d'Algérie ? Et quand bien même on ne se soucierait pas de cette poignée de descendants d'esclavagistes nantis, l'indépendance constituerait un boulet pour la France bien pire que ne le sont actuellement Guadeloupe et Martinique.

Que se passerait-il en effet si ces îles obtenaient l'indépendance ? Évidemment, les spoliations et violences envers les blancs ne se feraient pas attendre. Et évidemment, il faudrait que la France paye des indemnités faramineuses sous prétexte de dette quant à l'esclavage ou autres balivernes du même tonneau. Mais surtout, en moins de 5 ans dans le meilleur des cas, Guadeloupe et Martinique se retrouverait probablement au même niveau que Haïti, c'est-à-dire dans une situation économique catastrophique et sans issue. Et que se passerait-il alors ? Tout simplement, un grand nombre d'Antillais viendraient, la rage au coeur, s'installer en France, avec toutes les tensions socio-ethniques que cela implique. Avec toute la haine revendicatrice envers l'ex-métropole que cela suppose.

Je ne crois pas que la France puisse s'offrir ce luxe par les temps qui courent. Continuons encore quelque temps à entretenir ces îles inutiles. Nous avons des problèmes autrement plus pressant à régler chez nous.

mercredi 4 février 2009

Juste avant le rocknroll...

Les cultures et la civilisation

Il y a de par le monde de nombreuses cultures, qui souvent se complètent pour former des cultures plus vastes. Ensemble de mythes, de croyances, de pratiques sociales, de conceptions du monde, une culture situe un homme dans son environnement et parmi ses semblables. Il y a ainsi une culture irlandaise et une culture provençale, les deux s'intégrant à un ensemble plus vaste qu'on pourrait appeler culture européenne. Il y aussi une culture chinoise, japonaise. Aussi une culture musulmane. On pourrait faire une liste quasi infinie. Mais il n'y a qu'une seule civilisation.

Une civilisation, c'est le passage d'une culture à un stade historique : on construit, on se donne des codes, on conquiert, on laisse une trace. Une civilisation permet à un homme de se situer dans l'histoire. Il y a eu par le passé des civilisations concurrentes, rivales. Il y a eu une civilisation chinoise et une civilisation musulmane, comme il y a eu une ou plusieurs civilisations précolombiennes. Mais tout cela est terminé depuis plus de 200 ans. C'est un fait. Il n'y a plus qu'une civilisation : celle de l'Occident.

La civilisation techno-scientifique occidentale, portée par des concepts politiques et juridiques uniques en leur genre, a triomphé. Elle impose partout ses standards. Que ceux qui n'en sont pas convaincus regardent autour d'eux : partout, quelles que soient les cultures, les hommes ne désirent rien tant que de pouvoir profiter des inventions occidentales. Les dignitaires et businessmen de tous pays ont adopté le costume-cravate. Les rois du pétroles, malgré leurs keffieh et leur djelabbas, ne se déplacent qu'en Mercedes. De Oulan-Bator à Jakarta, de Marrakech à Ouagadougou, les hommes, dès qu'ils le peuvent, se procurent un téléphone portable. Et tout cela ne serait que détails si ce n'était l'agriculture occidentale, et sa fameuse "révolution verte" des années 60, qui permet à l'humanité de se nourrir. Sans compter l'adoption universelle des armes à feu, sans lesquelles aucune guerre sérieuse ne peut être menée.

C'est tellement vrai que même les cultures les plus hostiles à l'Occident, dont les valeurs y sont le plus opposées, ne remettent jamais en question l'usage du moteur à explosion, de l'électricité ou du fusil à répétition. Surtout les cultures les plus hostiles à l'occident, devrait-on dire. Surtout l'Islam.

L'Occident possède une telle supériorité, quasi magnétique, que les masses du tiers-monde déferlent sur les terres occidentales, espérant profiter de cette manne fantastique. Pourtant, il n'est pas dit que cette civilisation, sans rivale, ne disparaisse un jour. Car ce qui fait une civilisation, ce sont les hommes. Sans occidentaux, plus de civilisation occidentale. Et la pression démographique est fortement au désavantage de l'Occident.

Il ne faut pas croire tous ceux qui disent et s'imaginent que la civilisation occidentale peut intégrer ces masses et continuer à prospérer, que les valeurs de l'occident sont tellement universelles qu'elles pourront survivre et prospérer après la disparition des occidentaux. Non. Lorsque disparaîtra l'homme occidental, ses cultures disparaîtront avec lui. Et ce sont ces cultures qui sont le soubassement de sa civilisation. Avec l'occidental disparaîtra l'Occident.

L'Occident n'est pas parfait, loin de là, et les maux apportés par sa civilisation sont à la mesure de ses bienfaits. Mais que tous ceux qui prétendent se comparer à l'Occident commencent par se défaire de tout ce qui est occidental dans leur vie, et nous pourrons commencer à discuter. Mais comme je l'ai déjà fait remarquer, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent.

Quand il n'y aura plus d'ingénieurs Allemands pour concevoir des Mercedes, j'ai peine à croire que les Saoudiens réussiront ne serait-ce qu'à assurer la maintenance des véhicules. Non pas que je révère à ce point les voitures, allemandes ou non. La domination de la machine ne m'est pas sympathique. Mais j'ai la reconnaissance du ventre, et je sais que c'est grâce à l'Occident et à ses machines que je ne suis pas aujourd'hui un paysan illettré courbé sur sa houe sous un soleil de plomb et à la merci d'un roitelet arriéré et despotique dans un pays tropical infesté de maladies. Qu'on se le dise.