dimanche 25 janvier 2009

Pas de discrimination !

Ici, vous n'êtes tous que des vrais connards. Le shériff Rosco ne fait pas de discrimination, il fout tout le monde dans le même panier (à salade).

Trop de sécurité...

Vu une pub pour l'Express. Encadré façon avertissement anti-tabac : "Trop de sécurité tue la liberté". Le tout par dessus le visage d'un homme politique français bien connu dont le nom m'échappe. Encore un chef-d'oeuvre de l'hypocrisie bobomédiatique.

J'aimerais bien savoir si le pubard à la manque ou le journaleux satisfait qui a pondu ce slogan a renoncé à son digicode et aux verrous de son appartement qu'on imagine cossu. J'aimerais bien savoir si l'Express a aussitôt licencié les agents de sécurité qui gardent ses bureaux, et supprimé les mots de passe qui empêche l'accès à ses ordinateurs.

J'aimerais bien savoir ce que ces tartuffes répondraient si on leur glissait innocemment que trop de sécurité de l'emploi tue la liberté des patrons. On n'imagine que trop les contorsions dialectiques et les anathèmes brutaux qui ne manqueraient pas de servir de réponse.

Trop de sécurité tue la liberté, et surtout la liberté de la racaille. Le Japon est l'un des pays les plus sûrs du monde, et le citoyen lambda y règle tous ses achats cash. Les femmes ne prennent pas les transports en commun la peur au ventre. Les commerçants n'y craignent pas les braquages éclairs. Et pourtant, je ne crois pas savoir que le Japon soit répertorié par Amnesty International comme un pays particulièrement liberticide.

Les bobos prennent une fois de plus une posture morale dont on sait au profit de qui elle est destinée.


La vérité, c'est que l'ennemi le plus implacable des libertés publiques, c'est l'insécurité et la violence. Les régimes totalitaires ne règnent pas autrement.

Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ?

Grâce à notre ami et réinformateur d'élite François Desouche, nous avons pu apprendre qu'une enième manifestation pro-palestinienne s'était déroulée à Paris récemment, et que certains natios à l'esprit curieusement tourné avaient eu la mauvaise idée de vouloir s'y joindre. Très honnêtement, je crois que jamais des natios n'ont autant mérité de se faire traiter de crétins.

Quel intérêt peut-il bien y avoir à soutenir des gens qui manifestent sur des bases religieuses et ethniques avouées ? Que va donc faire un nationaliste français dans des manifestations qui se déroulent sous la bannière palestinienne, qui regroupent majoritairement des arabo-musulmans et qui se terminent par des prières musulmanes ? Mystère. Certains invoqueront l'antisionisme, qui est d'ailleurs bien souvent un antijudaïsme déguisé. Disons-le franchement : c'est l'argument le plus stupide et improductif qui soit. Les nationalistes antisionistes sont encombrants pour les pro-palestiniens traditionnels qui, on le comprend, ne veulent pas trop s'embarrasser de gens qui donnent la pire image possible (médiatiquement parlant, s'entend) de leur combat - des gens chez qui ils soupçonnent d'ailleurs, et pas forcément à tort, un racisme rampant qui ne cherche qu'à utiliser leur cause. Les natios antisionistes sont aussi un boulet pour l'ensemble du camp nationaliste, car ils justifient toutes les accusations d'antisémitisme que l'opinion lui porte, à tort ou à raison. Et honnêtement, je ne crois pas que les pro-israëliens soient trop impressionnés : ils ont déjà suffisamment à faire avec la masse des pro-palestiniens arabo-musulmans.

D'après les comptes-rendus fournis tout autant par les natios en question (notamment VoxNR) que par les inévitables gauchistes crasseux dont je me demande toujours, soit dit en passant, ce qu'ils veulent, lesdits natios se sont fait jeter de façon musclée. Ils n'ont toujours pas compris ? Ce combat n'est pas le notre, et ne peut pas l'être.

Quel est le rapport, en effet, entre un descendant d’immigré maghrébin de banlieue et un Palestinien ? D’où vient la solidarité du premier avec la cause du second ? C’est simple : proximité ethnique et identité religieuse. Je comprends parfaitement cette solidarité, et j’en tire la seule conclusion possible : un Arabe de banlieue est plus proche d’un Palestinien qu’il ne le sera jamais d’un Français pur jus. L’antisionisme fait alors office de plus petit dénominateur commun avec les FDS, natios ou gauchistes, qui viennent se greffer sur ce type de manifestation. Et pire encore, je ne crois pas que ce dénominateur commun soit suffisant pour forger un embryon d’alliance. Pourquoi ? Parce qu’il est clair qu’aujourd’hui, les masses arabo-musulmanes de France sont assez fortes pour se passer de l’aide de qui que ce soit. Les gauchistes, comme à leur habitude, suivent le mouvement, toujours à la poursuite de leurs chimères égalitaires et internationalistes, et sont tolérés par le gros des manifestants, pourvu qu’ils se fassent discrets. Et malheureusement, certains natios tentent de satisfaire une vague passion antijudaïque dans la manœuvre en se cachant dans des cortèges dont le système politico-médiatique n’osera dire trop de mal. Mais une fois de plus, il faut le répéter, les arabo-musulmans sont en train de prendre le large politiquement, car ils atteignent peu à peu une masse critique qui leur autorise l’autonomie. Et c’est cela qui devrait nous inquiéter avant toute autre chose. Nous avons en face de nous des gens nombreux, qui apprennent à s’organiser, et qui, n’en déplaise à Alain Soral, ne veulent pas se réconcilier avec qui que ce soit. Je ne crois pas d’ailleurs que ces gens en éprouvent le besoin. On se réconcilie lorsqu’on a un différent, mais que ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous sépare. Or il me semble que nous ne sommes pas exactement dans cette situation.

Cela fait d’ailleurs un bout de temps que les politiciens et les médias l’ont bien compris : le traitement pro-palestinien de l’information, les postures indignées et autres airs concernés et humanitaires ne sont jamais qu’autant de génuflexions destinées à donner le change face à ces masses remuantes avec lesquelles nos élites pensent pouvoir composer.

Comme dit le proverbe, il faut avoir une longue cuillère pour dîner avec le diable. Merci bien, mais ce genre de festin, on sait comment ça finit. Et puis, comment trinquer avec des gens qui ne boivent pas d'alcool, je vous le demande ?


samedi 24 janvier 2009

Le monde se divise en deux catégories

Amusant, l'affaire Jean-Claude Narcy. Cet imbécile de journaliste a cru faire un compliment en disant de la prestation d'Aretha Franklin à la cérémonie d'investiture d'Obama : "On devait chanter comme ça dans les champs de coton." C'est un peu tombé à plat, et quelque part, on se dit que c'est plutôt le rayon de Thierry Roland ce type de commentaire. Mais voilà, à l'époque du tout-antiracisme, on ne s'en tire pas comme ça.

Aussitôt, l'inénarrable Patrick Lozès et son C.R.A.N. d'arrêt, jamais à court d'idées pour devenir une version mélanine-ready du C.R.I.F., lui est tombé sur le paletot. Et j'avoue que je le comprends. Il ne pouvait pas louper une occasion pareille de se faire remarquer, et à sa place, beaucoup auraient fait de même, quelque soit leur bord. Mais surtout, je le comprends et je le plains (enfin pas trop non plus) : c'est toujours désagréable quand quelqu'un vous rappelle qu'il y a moins de 150 ans, vos congénères trimaient dans des champs de coton sous la férule des blancs. Ben oui, faut regarder les choses en face : la supériorité technique des blancs leur a permis de réduire les noirs en esclavage sans trop de difficultés. Alors effectivement, comme Patrick Lozès, on peut parler d'un "inconscient blanc" qui s'exprime. Mais à qui la faute ? Quand les méchants blancs ont débarqué en Afrique, fallait se battre et les foutre à la mer.

L'Histoire ne fait pas dans la morale. C'est pas de chance, mais c'est comme ça. Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui chantent dans les champs de coton.

Le blog qui tire sur tout ce qui bouge

Bienvenue chez les cons ! Le sheriff Rosco suit une seule politique : tirer d'abord, discuter ensuite. Parce que tous les connards sont sympathiques une fois qu'ils vous ont expliqué leurs problèmes, il vaut mieux les descendre sans attendre. Yeah, baby yeah !