lundi 11 mai 2009

D'un film l'autre...

Entre hier et aujourd'hui, on pouvait voir à la télé, sur des chaînes dont le nom m'échappe, deux films bien différents. D'un côté, "Les Branchés à Saint-Tropez", de l'autre, "Les 400 Coups". Le premier de 83, le seconde de 59. Il n'y a qu'un lointain rapport entre Max Pécas et François Truffaut. Le film de Pécas, non content de son abyssale bêtise et de sa vulgarité complaisante, est aussi d'une nullité rarement égalée sur le plan de la mise en scène. Celui de Truffaut, emblématique de ce désastre intellectuel que fut la Nouvelle Vague, n'en est pas moins marqué d'un talent réel, qu'on en apprécie ou non le style. Le film de Truffaut pourrait donner lieu à une certaine exégèse concernant l'évolution de la délinquance juvénile, mais on perdrait Max Pécas dans la manoeuvre.

Le point frappant, ce qui saute aux yeux lorsqu'on regarde ces deux films, c'est l'évidence d'un monde disparu. Dans l'un et l'autre film, qu'on soit Place de Clichy en 59 ou sur une plage de la côte d'azur en 83, il faut bien se rendre à l'évidence : on n'y voit pas de noirs ni d'arabes. C'était la France d'avant. D'avant la diversité, d'avant l'immigration, d'avant le politiquement correct. Bref, la France dans laquelle certains croient encore vivre, celle dont les gens de ma génération se souviennent vaguement, comme de lointains souvenirs d'enfance, celle dont les plus jeunes ne peuvent même pas avoir l'idée. Même aux génériques de fin, que des patronymes bien franchouillards.

Oui, la France a bien été un pays blanc. Oui, le peuple de France, le peuple historique, c'est un peuple blanc. Qu'on le veuille ou non. Et pour notre malheur , ce peuple a vu sa composition changer dramatiquement durant les 30 dernières années. On peut le déplorer ou s'en réjouir. Mais le nier serait mentir.

Ironiquement, on pouvait voir aussi sur une chaîne publique une émission de rétrospective concernant les années 70, un genre qu'affectionnent tout particulièrement les vieux cons qui dominent les médias. Ce documentaire de société, intitulé "Années 70, la France se déshabille" illustre à merveille l'ignoble connerie libertaire post-hippie qui forme la structure intellectuelle de ces mêmes vieux cons qui sont aux manettes aujourd'hui. On y découvre le monde de bêtise béate dans lequel baignaient les jeunes de l'époque.

Cheveux longs, fleurs, fumette, musique de merde vaguement inspirée de ce qui se faisait dans le monde anglo-saxon, discours libertaires à tous les étages, communautés dans le Larzac... rien ne manque à l'appel, ni Dave ni Michel Fugain. À l'époque, tout celà pouvait paraître sympatique et provocateur. 30 ans plus tard, les résultats sont là : drogue, violence, immigration de masse, frustrations sociales et politiques, désorientation généralisée. Tout celà en dans le laps de temps précis qu'il a fallu à de jeunes cons pour arriver aux postes clés et devenir de vieux cons.

Décidément, on ne haïra jamais assez cette génération de rentiers qui paye ses dettes sur notre dos. Toutes leurs promesses se sont révélées d'infects mensonges. Jamais une génération n'aura réussi autant de destructions morales.

Et jamais le mot de Drieu la Rochelle n'aura été si pertinent : "aimer la France, c'est la détester telle qu'elle est."

Intellectuellement, il ne faut jamais céder. Jamais. C'est le prix de notre survie.


samedi 11 avril 2009

On se secoue...

Courage individuel, lâcheté collective

Depuis quelques jours, la désormais célèbre vidéo d'une agression dans un bus de nuit agite les blogs, réacs ou pas. L'une des questions qui revient sans cesse sur le tapis est celle de la lâcheté. Lâcheté de la victime qui ne se défend même pas, lâcheté des témoins qui n'interviennent pas. Et chacun de commenter, de dire qu'il aurait fallu faire ceci ou celà, de dire que s'il avait été là, ça ne se serait pas passé comme ça, ah, ça non alors...

Facile de donner des leçons de bravoure le cul bien au chaud dans son fauteuil. La réalité est que face au risque physique, bien peu d'entre nous savent se révéler courageux. Regardons les choses en face : l'homme, par instinct de conservation, est naturellement porté à éviter toutes les situations dans lesquelles sont intégrité physique est menacée. Même si la menace est faible. De fait, rare sont les gens qui sont courageux physiquement. Par nature ou par manque d'entraînement, d'expérience. Il n'y a peut-être que 10% de la population qui soit en état de se battre physiquement avec une chance de victoire contre des agresseurs. C'est d'ailleurs ce qui, logiquement, permet aux agresseurs de sévir. Le courage individuel est une denrée rare, quelles que soient les circonstances.

Cependant, il est des manières de stimuler ou d'anéantir le courage individuel. N'importe quel pleutre, engagé dans une armée disciplinée, peut se révéler un combattant efficace. Car ce qui donne du courage à l'individu, c'est le groupe auquel il appartient. Logiquement encore, c'est pour celà que les voyous agissent en bande. Mais allons plus loin. Qu'est-ce qui fait qu'un individu sera tenté ou non de porter secours à une victime d'agression, c'est-à-dire à faire preuve de courage physique ? Le soutien moral de la société. Quand ce soutien disparaît, le courage individuel disparaît.

C'est précisément celà qui nous fait défaut. Le sens civique voudrait que les citoyens responsables s'interposent dans ce genre de situation. Mais le problème, c'est que le citoyen français de base n'est pas épaulé. Il ne peut pas compter sur l'État, qui lui donne tort et qui protège les délinquants. Il ne peut pas compter sur la police ni sur la justice, qui sont aux ordres des castes étatiques. Il ne peut pas compter sur les médias pour le défendre et le soutenir. Conséquence, le citoyen s'en fout. Il sait qu'il vaut mieux courber le dos plutôt que d'en prendre plein la gueule juste pour pouvoir se regarder dans la glace le lendemain. La nature humaine est ainsi faite que nous pouvons faire des arrangements avec notre conscience à l'infini. Et fatalement, le citoyen sait qu'il ne peut pas non plus compter sur les autres citoyens, qui eux-mêmes raisonnent comme lui.

Faute du soutien de la société et des institutions, le citoyen ne peut pas faire preuve de courage. Ou si peu. C'est humain. Les citoyens sont nombreux, mais ils sont seuls. Ils n'ont pas la confiance que peut insuffler la certitude d'appartenir à une communauté. En langage administratif, on dira que la hiérarchie ne les soutiendra pas. Alors qu'en face, la racaille se sent adossée à une communauté, qui les soutient quel que soient leurs torts. Quand bien même la racaille est punie, trop légèrement, par la justice, elle est assurée du soutien moral de sa communauté d'origine.

La preuve en est de ce déchaînement policier et médiatique sur le flic imprudent qui avait osé publier ces images. Le courage disparaît de nos sociétés parce que les élites sont lâches, et qu'elle ne supporte pas la moindre manifestation de cette vertu qui leur manque cruellement. Et elle ne se font jamais faute de punir celui qui agit selon la vertu plutôt que selon l'ordre républicain frelaté.

Voyez Montesquieu : la vertu est le ressort des républiques. Faut-il que la notre soit pourrie, pour en manquer à ce point !


jeudi 9 avril 2009

Le Crépuscule des Vieux

Ils sont là, deux ou trois cent. Grisonnants, la soixantaine. Cinquante ans pour les plus jeunes. Ils sont mal habillés, avec des gueules tristes de fonctionnaires en pré-retraite. Ils portent tous des lunettes, signe non pas d'une trop longue étude des livres mais du vieillissement biologique de leur organisme. Beaucoup sont des femmes, dont on devine qu'elles ont renoncé à l'élégance il y a longtemps déjà. Avec le sérieux de ceux qui se croient investis d'une mission, ils se sont rassemblés sur les marches d'une mairie ou d'une préfecture. Ils viennent se constituer symboliquement - et symboliquement seulement, car le risque n'est pas leur fort - prisonniers. Ils s'accusent d'avoir aidé des immigrés clandestins. Ce sont les fers de lance de la lutte immigrationniste. Pathétique avant-garde dont le pouvoir de nuisance est cependant immense.

Face à eux, une petite trentaine de jeunes, des identitaires niçois, les apostrophe, les invective, crie des slogans. Ces jeunes, ils ne sont pas d'accord. Mais ils sont peu nombreux. Et entre eux et les vieux se dresse un cordon de police, qui défend les maîtres de l'heure. Les vieux.

Ces vieux égoïste et hédoniste, dont les chairs décaties et les forces déclinantes ne leur permettent plus que d'observer un silence étonné et indigné face à cette jeunesse. Ils s'enferment dans la tartufferie raide et vertueuse de ceux qui n'ont jamais vraiment douté. Comment l'auraient-ils pu ? Ils avaient 20 et quelques années en cette sinistre année 1968. Ils étaient trop jeunes pour connaître la dernière épreuve du feu de la France, la guerre d'Algérie. Leur monde était radieux. Toute leur jeunesse s'est déroulée dans un monde en pleine croissance, où le progrès semblait avoir enfin triomphé des forces du mal. Comment ne seraient-ils pas optimistes, ces vieux, ces baby-boomers devenus papy-boomers ?

Certes, eux aussi connaissent le sens du mot crise, et celui du mot chômage. Mais ce n'est pas la même chose d'affronter les premières difficultés de la vie lorsqu'on a passé 40 ans et déjà acheté son appartement que lorsqu'on sort à peine du collège. Génération d'optimistes béats, élevée dans le culte de l'aide au tiers-monde. Aujourd'hui, il leur paraît urgent d'aider le clandestin, l'autre lointain. Ils refusent de voir que depuis 30 ans, ils soignent toute la misère du monde grâce à une transfusion massive de sang européen dont la source va bientôt tarir.

Mais ils sont nombreux. Et face à la masse, on ne peut presque rien. L'Europe ne finira pas dans un Ragnarök héroïque, dans une conflagration finale au cours de laquelle 300 européens périront dans la bataille face à des millions d'allogènes basanés. Non. Il est plus probable que l'Europe finisse tranquillement, dans une maison de retraite où les derniers soins lui seront donnés par une aide-soignante marocaine, bien gentille derrière son voile, mais qui devra partir tôt, parce que 4 enfants, vous comprenez, c'est difficile.

Ce sont tous ces vieux qui dominent, par la force du nombre. Les places sont bonnes, et ils s'y accrocheront jusqu'au bout. Mais une civilisation de vieux est déjà morte, car elle a perdu son énergie. Tant qu'ils seront aux commandes, rien ne sera possible. Plus que n'importe qui au monde, ce sont nos ennemis. Génération qui n'a rien construit, qui n'a cessé de capituler en échange d'un confort qui périra avec eux. L'esprit de vieillesse souffle sur l'Europe. L'esprit d'immobilisme, de frilosité, de consensus. L'esprit de gens dont les préoccupations principales seront bientôt, si ce n'est déjà le cas, de réussir à soulager leur intestin au moins une fois par jour et de ne pas se casser le col du fémur en descendant l'escalier.

La vieillesse est bien plus souvent garante de sénilité que de sagesse. Et dans l'ombre, partout, les jeunes masses allogènes attendent leur heure. La seule question qui importe, c'est de savoir si le point de non-retour aura été franchi avant ou après la disparition des vieux.

La gérontologie est l'avenir de l'Europe. Jusqu'à quand ?

samedi 14 mars 2009

Tremblez, bonnes gens !

Tremblez, bonnes gens ! La peste brune est à nos portes ! Demain peut-être, les milices fascistes, tout droit sorties du ventre immonde encore fécond de la bête du Gévaudan viendront frapper à votre porte pour vous emmenez par-delà les mers et les montagnes jusqu'aux enfers ! Bref, si on écoute le journaliste qui commente d'un ton à la fois grave et méprisant, on se dit qu'on est mal barré.

Canal+ nous a sorti hier, vendredi 13, le jour de l'horreur et du film du même nom, un reportage au titre racoleur mais non dénué de référence. "Europe, ascenseur pour les fachos". De la Suède à l'Italie, de la France à la Hongrie, l'Europe va céder devant l'horrible vague fasciste. Ou presque. Ce qui est amusant, c'est que la montée de l'extrême-droite en Europe est un filon quasi-inépuisable depuis 20 ans pour tous les journaleux en mal de sensationnel. Depuis le temps que les hordes brunes sont sur le point de nous submerger, on devrait être au moins dans la situation de l'Allemagne en 1939. Et en fait, non. Les fascistes, décidément, se font attendre. Le come-back n'est pas pour demain.

Certes, ce reportage n'était pas totalement dénué d'intérêt, dans la mesure où on y constate que les Italiens et les Allemands sont nettement mieux organisés que leurs homologues Français ou Suédois. Question d'habitude, j'imagine. Et surtout, on y apprend que les droites autoritaires en Europe progressent sur le plan électoral. Ce qui permet au moins de conclure qu'une partie des populations européennes souhaitent librement voir des droites autoritaires au pouvoir. Ici, le démocrate de base ne manquera pas de prendre un air mi-sentencieux mi-horrifié pour déclarer que Hitler aussi est arrivé au pouvoir démocratiquement. Argument stupide avec lequel tout démocrate se tire une balle dans le pied : si la démocratie permet la mise en place légale de régimes autoritaires, c'est que les électeurs veulent ces régimes. Et c'est au mieux une preuve que la démocratie moderne est une belle connerie. Qu'on me permette d'enfoncer le clou : si certain régimes de droite autoritaire se sont installés légalement, aucun régime socialo-marxistes n'y est jamais arrivé - c'est toujours par la contrainte et la violence que le socialisme autoritaire s'est imposé. Ce qui permet de conclure que d'un point de vue démocratique, le fascisme a quand même l'avantage électoral sur le socialisme.

Ce reportage respecte scrupuleusement les règles du genre : il faut faire peur, culpabiliser, mais surtout pas expliquer. Parce qu'on en arriverait à la conclusion que si les droites autoritaires se redressent lentement, c'est peut-être à cause de cette Europe technocratique multiculturaliste, à cause de l'incurie crasse des dirigeants nationaux, à cause de l'immigration et de la substitution inexorable de population. Mais chut ! Pas de vagues ! Les fascistes existent parce que le mal doit bien s'incarner d'une façon ou d'une autre !

Seule la fin du reportage sort du lot : on y voit un "philosophe" expliquer que l'hégémonie de la gauche sur le plan intellectuel est terminé. Que le consensus établi en 1945 entre la gauche et la droite démocratique est définitivement mort. Bref, la brèche est ouverte. C'est peut-être enfin notre chance. Car le vrai danger qui nous menace, et qui pourrait bien avoir raison définitivement de l'Europe, ce n'est pas le retour du fascisme. C'est la submersion de l'Europe par des peuples allogènes sous la bannière de l'Islam. Faire peur avec les droites autoritaires est une fois de plus une manoeuvre de diversion médiatique. Mais il est bien possible que ça ne prenne plus. Après tout, chacun peut voir que ceux qui instaurent l'insécurité et la violence dans nos villes et bafouent jour après jour nos valeurs et notre civilisations ne défilent pas précisément sous la croix celtique ou la svastika. Tremblez, bonnes gens. Et priez pour que le jour où les ennemis viendront vous égorger comme de vulgaires moutons, il y ait encore des fascistes pour venir vous défendre.

mercredi 18 février 2009

Guadeloupe, Martinique... Haïti

Aux Antilles, la crise dure. Comme d'habitude, les politiciens et les journaleux nous parlent de tensions "sociales", en omettant scrupuleusement de nous dire que ces tensions sociales réelles sont largement agrémentées, c'est peu dire, de tensions ethniques. Tout ceci n'est pas bien nouveau au demeurant, et je ne crois sincèrement pas que malgré son avachissement coutumier, la masse des Français ne se rendent pas un peu compte des véritables enjeux de la situation.

Il y a fort à parier que la crise trouvera son issue avec un gros chèque fait par la République qui ne sera que l'achat d'une trêve temporaire par une élite dont le premier commandement est "Pas de vagues". Ce qui ne règlera pas le problème de fond : un petit nombre de blancs contrôlent l'économie d'îles largement peuplées de noirs.

Les cortèges de protestation "sociale" tendent à se transformer, on le voit, en chasse aux blancs, et on peut entendre distinctement des revendications d'indépendance. Après tout, pourquoi pas ? Ces îles sont surtout des gouffres financiers, malgré une importance stratégique qui se fait de jour en jour plus ténue.

Mais l'indépendance serait de toute façon une mauvaise solution. Non seulement parce qu'elle réduirait la présence française dans les Antilles et donnerait des idées aux autres départements et territoires d'outre-mer, mais aussi parce que ce serait trahir les quelques blancs qui y vivent. Ils ne sont pas nécessairement sympathiques, mais est-ce pour autant qu'ils méritent le sort des pieds-noirs d'Algérie ? Et quand bien même on ne se soucierait pas de cette poignée de descendants d'esclavagistes nantis, l'indépendance constituerait un boulet pour la France bien pire que ne le sont actuellement Guadeloupe et Martinique.

Que se passerait-il en effet si ces îles obtenaient l'indépendance ? Évidemment, les spoliations et violences envers les blancs ne se feraient pas attendre. Et évidemment, il faudrait que la France paye des indemnités faramineuses sous prétexte de dette quant à l'esclavage ou autres balivernes du même tonneau. Mais surtout, en moins de 5 ans dans le meilleur des cas, Guadeloupe et Martinique se retrouverait probablement au même niveau que Haïti, c'est-à-dire dans une situation économique catastrophique et sans issue. Et que se passerait-il alors ? Tout simplement, un grand nombre d'Antillais viendraient, la rage au coeur, s'installer en France, avec toutes les tensions socio-ethniques que cela implique. Avec toute la haine revendicatrice envers l'ex-métropole que cela suppose.

Je ne crois pas que la France puisse s'offrir ce luxe par les temps qui courent. Continuons encore quelque temps à entretenir ces îles inutiles. Nous avons des problèmes autrement plus pressant à régler chez nous.

mercredi 4 février 2009

Juste avant le rocknroll...

Les cultures et la civilisation

Il y a de par le monde de nombreuses cultures, qui souvent se complètent pour former des cultures plus vastes. Ensemble de mythes, de croyances, de pratiques sociales, de conceptions du monde, une culture situe un homme dans son environnement et parmi ses semblables. Il y a ainsi une culture irlandaise et une culture provençale, les deux s'intégrant à un ensemble plus vaste qu'on pourrait appeler culture européenne. Il y aussi une culture chinoise, japonaise. Aussi une culture musulmane. On pourrait faire une liste quasi infinie. Mais il n'y a qu'une seule civilisation.

Une civilisation, c'est le passage d'une culture à un stade historique : on construit, on se donne des codes, on conquiert, on laisse une trace. Une civilisation permet à un homme de se situer dans l'histoire. Il y a eu par le passé des civilisations concurrentes, rivales. Il y a eu une civilisation chinoise et une civilisation musulmane, comme il y a eu une ou plusieurs civilisations précolombiennes. Mais tout cela est terminé depuis plus de 200 ans. C'est un fait. Il n'y a plus qu'une civilisation : celle de l'Occident.

La civilisation techno-scientifique occidentale, portée par des concepts politiques et juridiques uniques en leur genre, a triomphé. Elle impose partout ses standards. Que ceux qui n'en sont pas convaincus regardent autour d'eux : partout, quelles que soient les cultures, les hommes ne désirent rien tant que de pouvoir profiter des inventions occidentales. Les dignitaires et businessmen de tous pays ont adopté le costume-cravate. Les rois du pétroles, malgré leurs keffieh et leur djelabbas, ne se déplacent qu'en Mercedes. De Oulan-Bator à Jakarta, de Marrakech à Ouagadougou, les hommes, dès qu'ils le peuvent, se procurent un téléphone portable. Et tout cela ne serait que détails si ce n'était l'agriculture occidentale, et sa fameuse "révolution verte" des années 60, qui permet à l'humanité de se nourrir. Sans compter l'adoption universelle des armes à feu, sans lesquelles aucune guerre sérieuse ne peut être menée.

C'est tellement vrai que même les cultures les plus hostiles à l'Occident, dont les valeurs y sont le plus opposées, ne remettent jamais en question l'usage du moteur à explosion, de l'électricité ou du fusil à répétition. Surtout les cultures les plus hostiles à l'occident, devrait-on dire. Surtout l'Islam.

L'Occident possède une telle supériorité, quasi magnétique, que les masses du tiers-monde déferlent sur les terres occidentales, espérant profiter de cette manne fantastique. Pourtant, il n'est pas dit que cette civilisation, sans rivale, ne disparaisse un jour. Car ce qui fait une civilisation, ce sont les hommes. Sans occidentaux, plus de civilisation occidentale. Et la pression démographique est fortement au désavantage de l'Occident.

Il ne faut pas croire tous ceux qui disent et s'imaginent que la civilisation occidentale peut intégrer ces masses et continuer à prospérer, que les valeurs de l'occident sont tellement universelles qu'elles pourront survivre et prospérer après la disparition des occidentaux. Non. Lorsque disparaîtra l'homme occidental, ses cultures disparaîtront avec lui. Et ce sont ces cultures qui sont le soubassement de sa civilisation. Avec l'occidental disparaîtra l'Occident.

L'Occident n'est pas parfait, loin de là, et les maux apportés par sa civilisation sont à la mesure de ses bienfaits. Mais que tous ceux qui prétendent se comparer à l'Occident commencent par se défaire de tout ce qui est occidental dans leur vie, et nous pourrons commencer à discuter. Mais comme je l'ai déjà fait remarquer, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent.

Quand il n'y aura plus d'ingénieurs Allemands pour concevoir des Mercedes, j'ai peine à croire que les Saoudiens réussiront ne serait-ce qu'à assurer la maintenance des véhicules. Non pas que je révère à ce point les voitures, allemandes ou non. La domination de la machine ne m'est pas sympathique. Mais j'ai la reconnaissance du ventre, et je sais que c'est grâce à l'Occident et à ses machines que je ne suis pas aujourd'hui un paysan illettré courbé sur sa houe sous un soleil de plomb et à la merci d'un roitelet arriéré et despotique dans un pays tropical infesté de maladies. Qu'on se le dise.



dimanche 25 janvier 2009

Pas de discrimination !

Ici, vous n'êtes tous que des vrais connards. Le shériff Rosco ne fait pas de discrimination, il fout tout le monde dans le même panier (à salade).

Trop de sécurité...

Vu une pub pour l'Express. Encadré façon avertissement anti-tabac : "Trop de sécurité tue la liberté". Le tout par dessus le visage d'un homme politique français bien connu dont le nom m'échappe. Encore un chef-d'oeuvre de l'hypocrisie bobomédiatique.

J'aimerais bien savoir si le pubard à la manque ou le journaleux satisfait qui a pondu ce slogan a renoncé à son digicode et aux verrous de son appartement qu'on imagine cossu. J'aimerais bien savoir si l'Express a aussitôt licencié les agents de sécurité qui gardent ses bureaux, et supprimé les mots de passe qui empêche l'accès à ses ordinateurs.

J'aimerais bien savoir ce que ces tartuffes répondraient si on leur glissait innocemment que trop de sécurité de l'emploi tue la liberté des patrons. On n'imagine que trop les contorsions dialectiques et les anathèmes brutaux qui ne manqueraient pas de servir de réponse.

Trop de sécurité tue la liberté, et surtout la liberté de la racaille. Le Japon est l'un des pays les plus sûrs du monde, et le citoyen lambda y règle tous ses achats cash. Les femmes ne prennent pas les transports en commun la peur au ventre. Les commerçants n'y craignent pas les braquages éclairs. Et pourtant, je ne crois pas savoir que le Japon soit répertorié par Amnesty International comme un pays particulièrement liberticide.

Les bobos prennent une fois de plus une posture morale dont on sait au profit de qui elle est destinée.


La vérité, c'est que l'ennemi le plus implacable des libertés publiques, c'est l'insécurité et la violence. Les régimes totalitaires ne règnent pas autrement.

Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ?

Grâce à notre ami et réinformateur d'élite François Desouche, nous avons pu apprendre qu'une enième manifestation pro-palestinienne s'était déroulée à Paris récemment, et que certains natios à l'esprit curieusement tourné avaient eu la mauvaise idée de vouloir s'y joindre. Très honnêtement, je crois que jamais des natios n'ont autant mérité de se faire traiter de crétins.

Quel intérêt peut-il bien y avoir à soutenir des gens qui manifestent sur des bases religieuses et ethniques avouées ? Que va donc faire un nationaliste français dans des manifestations qui se déroulent sous la bannière palestinienne, qui regroupent majoritairement des arabo-musulmans et qui se terminent par des prières musulmanes ? Mystère. Certains invoqueront l'antisionisme, qui est d'ailleurs bien souvent un antijudaïsme déguisé. Disons-le franchement : c'est l'argument le plus stupide et improductif qui soit. Les nationalistes antisionistes sont encombrants pour les pro-palestiniens traditionnels qui, on le comprend, ne veulent pas trop s'embarrasser de gens qui donnent la pire image possible (médiatiquement parlant, s'entend) de leur combat - des gens chez qui ils soupçonnent d'ailleurs, et pas forcément à tort, un racisme rampant qui ne cherche qu'à utiliser leur cause. Les natios antisionistes sont aussi un boulet pour l'ensemble du camp nationaliste, car ils justifient toutes les accusations d'antisémitisme que l'opinion lui porte, à tort ou à raison. Et honnêtement, je ne crois pas que les pro-israëliens soient trop impressionnés : ils ont déjà suffisamment à faire avec la masse des pro-palestiniens arabo-musulmans.

D'après les comptes-rendus fournis tout autant par les natios en question (notamment VoxNR) que par les inévitables gauchistes crasseux dont je me demande toujours, soit dit en passant, ce qu'ils veulent, lesdits natios se sont fait jeter de façon musclée. Ils n'ont toujours pas compris ? Ce combat n'est pas le notre, et ne peut pas l'être.

Quel est le rapport, en effet, entre un descendant d’immigré maghrébin de banlieue et un Palestinien ? D’où vient la solidarité du premier avec la cause du second ? C’est simple : proximité ethnique et identité religieuse. Je comprends parfaitement cette solidarité, et j’en tire la seule conclusion possible : un Arabe de banlieue est plus proche d’un Palestinien qu’il ne le sera jamais d’un Français pur jus. L’antisionisme fait alors office de plus petit dénominateur commun avec les FDS, natios ou gauchistes, qui viennent se greffer sur ce type de manifestation. Et pire encore, je ne crois pas que ce dénominateur commun soit suffisant pour forger un embryon d’alliance. Pourquoi ? Parce qu’il est clair qu’aujourd’hui, les masses arabo-musulmanes de France sont assez fortes pour se passer de l’aide de qui que ce soit. Les gauchistes, comme à leur habitude, suivent le mouvement, toujours à la poursuite de leurs chimères égalitaires et internationalistes, et sont tolérés par le gros des manifestants, pourvu qu’ils se fassent discrets. Et malheureusement, certains natios tentent de satisfaire une vague passion antijudaïque dans la manœuvre en se cachant dans des cortèges dont le système politico-médiatique n’osera dire trop de mal. Mais une fois de plus, il faut le répéter, les arabo-musulmans sont en train de prendre le large politiquement, car ils atteignent peu à peu une masse critique qui leur autorise l’autonomie. Et c’est cela qui devrait nous inquiéter avant toute autre chose. Nous avons en face de nous des gens nombreux, qui apprennent à s’organiser, et qui, n’en déplaise à Alain Soral, ne veulent pas se réconcilier avec qui que ce soit. Je ne crois pas d’ailleurs que ces gens en éprouvent le besoin. On se réconcilie lorsqu’on a un différent, mais que ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous sépare. Or il me semble que nous ne sommes pas exactement dans cette situation.

Cela fait d’ailleurs un bout de temps que les politiciens et les médias l’ont bien compris : le traitement pro-palestinien de l’information, les postures indignées et autres airs concernés et humanitaires ne sont jamais qu’autant de génuflexions destinées à donner le change face à ces masses remuantes avec lesquelles nos élites pensent pouvoir composer.

Comme dit le proverbe, il faut avoir une longue cuillère pour dîner avec le diable. Merci bien, mais ce genre de festin, on sait comment ça finit. Et puis, comment trinquer avec des gens qui ne boivent pas d'alcool, je vous le demande ?


samedi 24 janvier 2009

Le monde se divise en deux catégories

Amusant, l'affaire Jean-Claude Narcy. Cet imbécile de journaliste a cru faire un compliment en disant de la prestation d'Aretha Franklin à la cérémonie d'investiture d'Obama : "On devait chanter comme ça dans les champs de coton." C'est un peu tombé à plat, et quelque part, on se dit que c'est plutôt le rayon de Thierry Roland ce type de commentaire. Mais voilà, à l'époque du tout-antiracisme, on ne s'en tire pas comme ça.

Aussitôt, l'inénarrable Patrick Lozès et son C.R.A.N. d'arrêt, jamais à court d'idées pour devenir une version mélanine-ready du C.R.I.F., lui est tombé sur le paletot. Et j'avoue que je le comprends. Il ne pouvait pas louper une occasion pareille de se faire remarquer, et à sa place, beaucoup auraient fait de même, quelque soit leur bord. Mais surtout, je le comprends et je le plains (enfin pas trop non plus) : c'est toujours désagréable quand quelqu'un vous rappelle qu'il y a moins de 150 ans, vos congénères trimaient dans des champs de coton sous la férule des blancs. Ben oui, faut regarder les choses en face : la supériorité technique des blancs leur a permis de réduire les noirs en esclavage sans trop de difficultés. Alors effectivement, comme Patrick Lozès, on peut parler d'un "inconscient blanc" qui s'exprime. Mais à qui la faute ? Quand les méchants blancs ont débarqué en Afrique, fallait se battre et les foutre à la mer.

L'Histoire ne fait pas dans la morale. C'est pas de chance, mais c'est comme ça. Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui chantent dans les champs de coton.

Le blog qui tire sur tout ce qui bouge

Bienvenue chez les cons ! Le sheriff Rosco suit une seule politique : tirer d'abord, discuter ensuite. Parce que tous les connards sont sympathiques une fois qu'ils vous ont expliqué leurs problèmes, il vaut mieux les descendre sans attendre. Yeah, baby yeah !